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vendredi 30 octobre 2015

Finalement, partis et revenus !

Nos invités sont enfin arrivés d’Angleterre et nous sommes enfin partis, nous deux plus Saya, le roi du gilet de sauvetage et sa maman Noémie, la fille (préférée) de Pierre. 

Le roi du gilet de sauvetage, vous dis-je !
Oh ! nous ne sommes pas allés loin, faut pas exagérer quand même, mais ce fut une agréable petite balade. Corbie-Amiens c’est trois heures de navigation et trois écluses avalantes. À l’aller, jour pluvieux, les gouttes eurent le bon goût de ne tomber que lorsque nous n’étions pas dans une écluse et donc, à l’abri. 

Arrivés à Amiens, nous nous sommes amarrés au port amont, halte fluviale bien équipée de bornes électriques et eau. Certaines de ces bornes fonctionnent mal, c’est-à-dire bien : elles fonctionnent tout le temps sans nécessiter de pièces. Le défaut de cette halte c’est la proximité avec un Pub anglais dont les clients à la sortie ont oublié, dans la bière je suppose, le sens du mot discrétion. MAis ça aurait pu être pire…

C'est toujours pareil : on s'habille parce qu'il pleutet arrivés en ville, le soleil brille !

La pluie abondante a bien voulu s’arrêter à temps pour nous permettre une petite promenade amiénoise. Attirés par la vitrine alléchante du chocolatier Douceurs et gourmandises, nous nous sommes laissés aller à acheter des éclairs revisités par l’artiste… Bof ! à 4,40 euros pièce (si, si) on se retrouve à croquer une sorte de barre chocolatée qui rappelle furieusement un Mars (publicité gratuite et non recommandée) et qui ne ressemble pas du tout à un éclair de pâtissier. À éviter. j'espère qu'il a mieux à proposer que ses éclairs revisités.

Heureusement, la cathédrale est toujours aussi belle, impressionnante de taille, d'équilibre et de sérénité. Mais, si elle est, certes, plus grande que la cathédrale de Sarlat, j'y ai repéré quelques crevasses qui indiquent qu'elle est aussi plus fragile.

Église crevassée, église menacée(proverbe picard).
Le lendemain le temps s’est apaisé. Ciel nuageux mais pas de pluie annoncée. Après un demi-tour sur place aidé par le courant, nous avons fait le chemin inverse – écluses montantes, bien sûr – jusqu’à Corbie avec l’aide d’éclusiers et aimables comme tous ceux de la Somme. Et nos invités sont déjà repartis.

Nous avons passés trois journées aussi agréables qu’animées. L’adorable Saya est aussi encombrant que petit (normal : 4 ans) et soudain son absence nous rend le bateau immense. Relativité restreinte. C’est là qu’on réalise qu’il y a un âge pour tout…


Dans les jours qui viennent nous allons préparer l’hivernage du bateau qui rejoindra alors son poste au pied des silos, avec les autres. Pour l’instant nous sommes toujours au ponton du camping où nous avons l’électricité jusqu’à demain. Première corvée en ligne : vidange du moteur, ce qui veut dire être plié en trois (ou quatre, on ne sait plus à force) la tête en bas, dans un lieu étroit et encombré, à dévisser et à revisser des trucs sans rien y voir… 

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